Chacun de nous s’interroge, à un moment ou un autre, sur le sens réel de l’existence. Et lorsque l’on part en quête de vérité, on se retrouve généralement plongé dans un vaste labyrinthe de traditions, d’enseignements et de philosophies.
Alors nous explorons, nous cherchons, nous écoutons les uns et les autres, expérimentons différentes pratiques, tentons de nous faire une image d’ensemble, cohérente et satisfaisante de la réalité subtile du monde, de l’univers visible et invisible, de l’être humain et de la spiritualité, du sens et du but de la vie.
J’ai personnellement approché de près ou de loin des dizaines d’enseignements spirituels et philosophiques. Avec un regard d’ensemble, je cherchais à en extraire l’essence et reconnaître les notions communes. Mais j’ai toujours été confronté, à un moment ou un autre, à une zone de confusion et d’imprécision, à des incohérences et des divergences. Celles-ci étaient-elles là dès le début, ou sont-elles nées au fil des ans et des siècles ? Sont-elles dues à des interprétations personnelles, des traductions approximatives, des enjolivements, sont-elles issues de l’imaginaire des uns, de la soif d’influence des autres, de l’idolâtrie ou encore du désir de se faire valoir ?
Il faut dire que les croyances sont aussi nombreuses que les grilles de lecture. De l’hindouisme au christianisme en passant par le bouddhisme, le taoïsme, le chamanisme et autres traditions, mais aussi le new age, les mystiques, les médiums ou encore la physique quantique et les différentes approches actuelles, j’essayais tant bien que mal de discerner le vrai du faux, de faire la part des choses. En vain…
Croyance ou vérité ?
Je m’étais résolu à l’idée que, au final, tout n’est que croyance, et qu’il n’y a de vérité que celle à laquelle on veut bien adhérer, parce qu’elle nous séduit ou nous réjouit, parce qu’elle nous rassure ou nous convainc, en partie, à peu prêt, parce qu’elle semble donner une explication plausible à notre expérience vécue, ou parce qu’elle nous semble suffisamment spéciale pour nous faire sentir ainsi : spécial… Après tout, La vérité importe peu me disais-je, seuls importent ma vérité et mon expérience. Et seule importe l’intention sincère de grandir en amour.
Jusqu’à ce qu’un beau jour, je sois contraint d’admettre que non, la Vérité ne peut se contenter de croyances et d’interprétations arbitraires, qu’elles soient tirées de textes anciens, de « canalisations », de l’expérience vécue ou de la science.
La Vérité, l’Unique, la Vraie, demeure de toute origine, avant même la création de notre univers et l’émergence de la première pensée humaine sur Terre, elle demeure, parfaite et immuable, rigoureuse et logique, indépendamment de tout point de vue subjectif.
Depuis les premiers temps de notre évolution, le savoir relatif à la Vérité a progressivement été rendu accessible à l’humanité. Si les différentes traditions qui sont parvenues jusqu’à nous ont gardé, quelque part, une parcelle de cette Vérité, qui a été transmise à l’humanité à différentes époques, aux quatre coins du monde, par d’éminents guides spirituels envoyés par la Lumière et dont les noms résonnent encore aujourd’hui, tel Lao Tseu en Chine, Krishna et Bouddha en Inde, Zoroastre en Iran, Mahomet en Arabie, et d’autres moins connus mais dont la mission et l’influence ont été tout aussi déterminantes, sans oublier Moïse et la lignée des prophètes d’Israël qui devaient préparer la venue du Christ Jésus, l’incarnation même de l’Amour de Dieu, si les différentes traditions, donc (désolé pour cette phrase très longue), ont su garder une parcelle de Vérité pure transmise par ces guides éminents, cette même Vérité a ensuite été altérée, et altérée encore, année après année, siècle après siècle, par l’être humain et son irrépressible penchant à intellectualiser et interpréter tout à sa façon, à déformer le vrai pour l’adapter à sa convenance, à ses préférences, et son vouloir personnel. Moi le premier… malgré ce que je me racontais.
Comment faire la part des choses aujourd’hui ?
L’intuition est notre première boussole et la première gardienne du discernement. L’expérience de terrain est aussi, naturellement, une base solide sur laquelle s’appuyer.
Mais cela ne suffit plus. Car le mental humain a pris une telle ampleur qu’il brouille presque systématiquement la pure intuition de l’esprit, et colore de sentiments et de fantasmes l’expérience vécue pour en tirer des interprétations personnelles. En particulier lors d’expériences d’éveil spirituel et énergétique où l’on a vite fait de s’emballer et se laisser séduire par le regard très personnel que l’on porte sur sa propre expérience vécue.
Alors où tourner le regard ? Sur quelle base solide et immuable peut-on s’appuyer pour se former une image juste de la réalité et reconnaître par là la Vérité objective à laquelle nous aspirons au plus profond de nous-mêmes ?
Après plusieurs années d’explorations personnelles, en 2017, ma rencontre avec l’œuvre Dans la Lumière de la Vérité – Message du Graal d’Abdruschin opère un profond bouleversement intérieur et un tournant inattendu dans mon existence. Alors même que je m’étais résolu à l’idée que tout ne serait toujours que croyances et approximations dans notre compréhension de la réalité invisible et des notions spirituelles, je découvre qu’il existe bien un point d’ancrage solide, éternel et immuable en mesure de nous permettre de discerner le vrai et le faux, de confronter nos croyances à la réalité, et de passer du terrain de la confusion et du doute à celui de la clarté et de la conviction. Cet ancrage de conscience, qui exige du chercheur de Vérité l’acceptation d’une nécessaire objectivité, ce sont les LOIS NATURELLES DE LA CRÉATION.
Les Lois de la Création
Reconnaître, comprendre et surtout, conformer nos vies aux Lois Supérieures de la Création permet de lever le voile sur les grandes questions que l’on se pose, depuis notre origine spirituelle jusqu’à notre incarnation sur Terre, en passant par le sens de notre destinée, l’origine de la souffrance, la vie après la mort, le karma, les dits miracles, le Paradis, l’évolution de l’univers, le rôle des différents règnes de la Nature visible et invisible ou l’existence des différents plans, depuis l’Eternel Divin, à la matière dense terrestre qui accueille les êtres d’évolution que nous sommes.
C’est aussi en rendant vivant en soi la conscience des Lois de la Création que chacun peut éclairer son propre chemin de vie ainsi que les mécanismes qui conditionnent la qualité de notre expérience vécue, les événements heureux ou malheureux, les états d’être agréables ou désagréables. Afin d’être en mesure de cheminer consciemment vers plus de paix, d’amour et de joie, tout simplement !
C’est donc en m’appuyant sur les Lois Universelles que je choisis aujourd’hui de partager et de transmettre, à partir de mon expérience et de ma compréhension – qui bien sûr n’est jamais figée et évolue continuellement. A mon humble niveau, je n’aspire qu’à une chose : aider ceux qui cherchent, qui doutent ou qui ont l’impression de tourner en rond ou de se perdre, comme cela a été mon cas, à gagner en clarté, en simplicité et en force de conviction quant au sens de la vie, tout simplement.
"Seule une chose peut sauver l'Homme :
la connaissance intégrale des Lois de Dieu dans la Création. Elle seule est capable de le porter de nouveau vers le haut et avec lui, tout ce qu’il cherchera à édifier à l’avenir."
