Quand l’action n’est plus
Quand l’inspiration n’est plus
Quand le mental perdu me livre à son désespoir
Alors je me souviens
Je me souviens que tout est cycle
Je respire, comme les saisons
Je respire, comme le jour et la nuit
Je respire, comme l’univers
J’étais action, je suis suspension
J’étais inspiration, je suis silence
J’étais enthousiasme, je suis mélancolie
Émotions, sensations, états d’âme
Tous envoient généreusement un même message
Abandonne-toi, rends-toi !
Oublie le prévu, oublie le voulu
Oublie le temps connu
Viens à l’intérieur et écoute
Installe-toi, là, dans l’infini présent
Ne compte pas les minutes, les heures, les jours
Laisse être, laisse faire
Car c’est ici, au cœur de l’être
Dans l’immobilité et le silence
Que surgira ton nouvel élan sacré
Te laisserais-tu oublier la beauté de ta vulnérabilité ?
Te laisserais-tu oublier la magie des cycles de vie ?
Prends le temps, maintenant
Pour plonger, sans attentes
Et en un éclat de temps
Tu goûteras à ce que tes intentions ont porté
Dans la pureté de cet espace
Du néant surgira la plénitude
De l’immobilité surgira le mouvement
De la confusion surgira la clarté
C’est là, déjà !
Tu avais simplement oublié, une fois de plus
Au seuil du changement
Bienvenue dans le cycle
Bienvenue au-delà des cycles
Bienvenue dans l’éternel présent.
(Extrait du livre à paraître Le Vent ne souffle jamais trop fort)